Il bat des ailes sans faire de bruit,
Comme une pensée douce au bord de la nuit.
Dans la jungle où le vent fredonne,
Le colibri rêve… et personne ne s’étonne.
Il ne cherche pas le nectar le plus sucré,
Mais les couleurs que l’œil ne peut capter.
Son cœur minuscule est un tambour céleste,
Et dans chaque battement, un univers se manifeste.
Il rêve de fleurs qui n’existent pas encore,
De rivières qui chantent des poèmes d’aurore,
De ciels violets, de lunes en coton,
De branches qui murmurent d’anciennes chansons.
Les autres volent vite, lui vole lentement,
Non par paresse, mais par enchantement.
Car dans le tumulte du monde agité,
Le rêve est la plus noble des libertés.
Ô petit colibri, poète ailé du matin,
Continue de rêver, loin des chemins.
Car ton vol minuscule, fragile, discret,
Est une révolution que le monde ne voit jamais.
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