🌿 Vertus de l'Angélique (Angelica archangelica)
💚 Vertus médicinales
Digestive et carminative : Elle apaise les lourdeurs d’estomac, chasse les gaz, soulage les coliques.
Une bénédiction après un repas trop riche ou une marmite trop pimentée !
Tonique générale : Elle redonne vigueur au corps fatigué, ranime les âmes faibles, et soutient les convalescents comme une mère berce son enfant.
Antispasmodique : Elle calme les crampes, les douleurs menstruelles, les tensions nerveuses… comme une harpe douce dans un moment d’orage.
Expectorante et sudorifique : En tisane ou en décoction, elle aide à évacuer le mucus et à faire suer les fièvres comme un bon bain chaud après un jour de pluie.
Antibactérienne et antifongique : Ses racines et ses graines contiennent des huiles essentielles qui repoussent les vilaines petites bêtes invisibles.
🧘 Vertus spirituelles et symboliques
Plante protectrice : Dans les traditions européennes médiévales, on l’utilisait pour éloigner les mauvais esprits, les sorcières, et même la peste !
On la suspendait dans les maisons ou on en faisait des amulettes.
Élément d’harmonie : L’angélique, comme son nom l’indique, est vue comme une médiatrice entre le ciel et la terre, une plante "angélique" qui élève l’âme tout en enracinant le corps.
🍭 Utilisation culinaire
Tiges confites : Douceur ancienne que l’on trouvait jadis dans les bonbonnières des grands-mères.
Un goût sucré, légèrement épicé, qui rappelle l’absinthe ou l’anis.
Liqueurs et apéritifs : Elle entre dans la composition du Bénédictine, de la Chartreuse, et autres élixirs monastiques.
Aromate sauvage : Feuilles et graines peuvent parfumer pains, gâteaux et même certains plats salés.
⚠️ Précautions
Elle est puissante et peut être photosensibilisante : évitez de vous exposer au soleil après l’avoir manipulée ou ingérée en quantité.
Ne pas confondre avec d’autres apiacées toxiques comme la ciguë. Prudence, donc, et toujours reconnaître la plante avec soin.
Dans le grand théâtre des simples, Angelica archangelica est une diva modeste : elle ne crie pas, elle ne brille pas comme l’or, mais elle soigne, apaise, élève.
Elle est comme ces femmes sages qu’on écoute dans les veillées, entre deux contes et trois tasses de tisane.
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