🌿 Tridax procumbens, Casse tout seul de Guadeloupe


 Tridax procumbens est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Asteraceae. Elle est surtout connue comme une mauvaise herbe. Elle est originaire d'Amérique tropicale mais elle a été introduite dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées du monde entier. Elle est considéré comme une mauvaise herbe nuisible aux États-Unis.

USAGE TRADITIONNELLE DE T. procumbens Tridax

 Procumbens est une plante largement utilisée en médecine traditionnelle dans le traitement de diverses maladies. 

Ainsi, elle sert dans le traitement de pathologies telles que le catarrhe bronchiale, la dysenterie, les diarrhées, les pertes de cheveux, la jaunisse, (Taddei et Rosas-Romero, 2000 ; Ali et al., 2001 ; Sara et al., 2003).

 Le jus des feuilles est aussi utilisé pour soigner les blessures fraîches et arrêter les saignements. 

La plante entière est utilisée au Guatemala pour le traitement des protozooses telles que la malaria, les leishmanioses, les dysenteries ainsi que dans le traitement de la colique et des gastro-entérites (Caceres et al., 1998; Berger et al., 1998).

 T. procumbens est aussi utilisée en Afrique de l’Ouest où ses feuilles servent à traiter les conjonctivites (Nia et al., 2003). Au Nigéria, elle est utilisée contre la fièvre, la fièvre typhoïde, l’asthme, la toux, l’épilepsie, les maux de ventre, et la diarrhée (Mann et al., 2003 ; Soladoye et al., 2013. 

Au Togo, Les feuilles fraîches de T. procumbens sont écrasées et utilisées pour le pansement des plaies ; le décocté des feuilles est utilisé par voie orale pour soulager les douleurs abdominales et les mycoses digestives ainsi que pour traiter le paludisme (Agban et al., 2013). En médecine traditionnelle vétérinaire, T. procumbens est aussi citée dans les plantes à usage pharmacologique reconnu et utilisée par les éleveurs en Afrique (Byavu et al., 2000). 

Au Bénin, la plante est aussi largement utilisée par les éleveurs dans l’alimentation de plusieurs spéculations dont les bovins et les lapins (Aboh et al., 2002 ; Babatounde et al., 2011).




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