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Les périples de Ty Blanc en Guadeloupe - Chronique d’un rêve illusion


Un jour, sous un soleil de fin d’après midi, arriva sur le tarmac de Pointe-à-Pitre un ti-blanc ,tout frais, tout neuf, avec plus de rêves dans la tête qu’il n’y a de grains de sable sur la plage de la Caravelle.

Dans sa main gauche, des idées comme des cocotiers bien droits. 

Dans la droite, une belle dame antillaise, fleur des îles au sourire qui fait oublier les embouteillages de Jarry.

Lui, il voulait découvrir le pays, connaître les secrets du sable chaud, les mystères du colibri, les grimaces des crabes et les sortilèges du jardin créole.

Un jour, il décida : « Je vais construire notre nid. Tout en bois. 

Une terrasse pour danser sous la lune. 

Et un jardin pour parler aux papayes et écouter les racines. »


Pendant que belle dame, allait de fête en tchip, de familles en bouyon, de spots en selfie, notre ti-blanc martelait, clouait, sciait. 

Il construisait comme on tresse un rêve , planche après planche, espoir après espoir.

Mais ,comme dit le vieux proverbe créole :

Ce n’est pas parce qu’un fruit est joli qu’il est sucré.


Il ne vit plus les fêtes, ni les rires partagés, juste la scie qui vrombit et les jours qui passent.

 Il faisait pousser un rêve où il était seul à jardiner.

Un matin, tout fier, il posa la dernière porte de sa cabane d’amour. 

Et c’est là… BAM ! 

La vie lui glissa une savate dans la tête.

« Il faut partir. »

Juste comme ça, sans rime ni refrain.

Notre ti-blanc, poussé par la soif d’apprendre et l’amour du vivant, ne venait pas pour bronzer passivement sur les plages 

Non, monsieur ! 

Il voulait connaître la terre, toucher les racines, parler aux anolis, apprivoiser les frangipaniers.

Et dans sa tête d’aventurier du cœur, il imaginait un nid d’amour en bois, une terrasse ensoleillée pour regarder danser les étoiles, et un jardin créole pour cultiver la paix et quelques ignames ,plantes magiques .

Le cœur lui tomba sur les orteils. 

Lui qui avait tout imaginé, jusqu’à la place de la chaise pour contempler le coucher de soleil ! 

Il se retrouva là, seul, paumé, avec plus de questions que de clous dans sa boîte.

Pourquoi ? Pourquoi ci ? Pourquoi ça ?

Pas de tambours, pas de merci, pas de revoir.

Juste un « ouste ! » qui claqua comme un coup de fouet.

Imaginez… 

Des années à rêver, à bâtir, à croire…

Et en un instant, le sol se dérobe, le cœur se déchire, et l’esprit s’envole en pointillés.

Quand tu mets tout ton être dans l’amour, faut accepter la lumière et le feu.

Il tomba alors dans ce grand silence intérieur. 

Tu sais, celui qui vient après les grandes tempêtes.

Le cerveau tournait comme un ventilateur sans hélice : 

Pourquoi ? Pourquoi ci ? Pourquoi ça ?

Il prit du recul, médita, respira… chercha une direction.

Mais la Guadeloupe, mon frère, c’est pas un conte de fées Netflix, comme dirait puf puf.

Les femmes ici ,beaucoup aiment être des objets sexuel ,le bien matériel ,c'est la chasse au pigeons ,faut t'attendre a tout ici, de préférence les ty blanc comme toi ..

Enchanteur l'ami !


Un belle apres midi de sieste , deux beaux gendarmes ,bien bleue ,débarquèrent.

Bien dodus ,postures gonflées à l’orgueil, entourés d’un petit troupeau féminin charmé par le spectacle de l’ordre établit ,l'arnaque prend fin.

« Eh ben ti-blanc, ça y est ! 

T’es devenu un squatteur sentimental ! 

Un clochard des bois exotiques ! 

Un indésirable ,une sangsue de Ty blanc.

On te vire, t’as rien à dire. »

T"es pas un Antillais, ta droit a rien ,que le droit de te faire dépouiller de ton travail et de ton argent ,mon frère .

Leurs voix pleines de certitudes claquaient plus fort que le vent dans l'Atoumo.

Ty blanc,a peine réveiller, tenta de dire, doucement .

Mais j’ai rien volé … !!!

j’ai juste voulu vivre en paix,dans ce que j’ai construit de mes mains, avec mon cœur, mon argent ,sur cette terre qu’on m’a dit “inutile,que tout le monde fuyaient,ne désirée”... »

Mais les oreilles n’étaient pas branchées sur la fréquence de la compassion.

Ty blanc c'est bien retrouver dans l'embarra .

Et pourtant ,il avait tous construit de ces mains et injecter son argent ..

Ty blanc ce jours la ,il a comprit le message ,qu'il avait perdu ça patrie ,son pays . 

Qu'il était considérer comme un étranger ,un sans papier ,qu'il était plus Français ..

Il n'avait plus de droits ,qu'il avait que des devoirs .

Que sa patrie l'avait lâcher.

Que les représentants de l’état étaient du coter des manipulateurs en troupeau,des gens mal sains pour la société, des embrouilleurs prés a tout pour avoir de l'argent, du bien matériel pour en mettre plein la vue ...

Il faut un tout pour faire un monde !


⚜️ Moralité de cette histoire,cette farce tropicale Guadeloupéenne :


Il y a ceux qui rêvent, ceux qui dansent, et ceux qui bâtissent les scènes pour les deux premiers.


TY-blanc, lui, il avait rêvé d’un foyer partagé,préparée ça retraite , rien d'autres !

Il a découvert qu’un nid construit seul n’est qu’une belle prison en bois exotique.


Mais il a appris, oh que oui qu'il a appris depuis, oh que oui ! 


Il a appris que la terre est à personne, qu'on est juste de passage dans ce monde ,que les rêves doivent être cultivés à deux et que parfois,il faut reconstruire ailleurs, avec ceux qui savent planter arroser,clouer, qui ont compris que Ty blanc ne veux voler personnes.

Alors, Mon Frère ,si tu vois un jour un ti-blanc qui parle aux plantes et taille du bois en souriant, n’en rigole pas. 

C’est peut-être un cœur qui guérit en sculptant son futur.

Et qui sait,peut-être que là-bas, dans une autre clairière, il construira encore son nid d'amour.

Mais cette fois, avec quelqu’un qui danse avec lui pendant que le bois chante.


 


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