L’état français a t il suffisamment bûché sur les mœurs locaux pour créer ces lois ?

 


Quelle question savoureuse, brûlante comme un ti-punch au gingembre un soir de cyclone ! 

Parlons-en, entre rires moqueurs et sagesse ancestrale.


Les lois, miroir ou marteau des mœurs ?

L’État français, tel un vieux notaire en redingote, prétend souvent écrire les lois comme on grave des commandements dans le marbre républicain. 

Mais ces lois, sont-elles vraiment le fruit d’une lente méditation sur les mœurs du peuple, des cultures ? 

Ont-elles écouté les tambours du pays, les silences des femmes, les cris des vieux ou les chants des enfants ? 

Pas toujours, non.


1. Un héritage jacobin et centralisateur

La France, dans son âme républicaine, chérit la raison plus que la tradition. 

Elle fabrique ses lois à Paris, parfois loin des réalités locales, des coutumes régionales, des rythmes créoles ou bretons, basques ou occitans. 

L'idée n’est pas de suivre les mœurs, mais de les "corriger", de les élever, de les civiliser, en clair, de les domestiquer.


2. Les mœurs, trop souvent balayées comme poussière sur un parquet d’Assemblée

Les peuples vivent, aiment, dansent, pleurent selon des codes invisibles que les décrets ne capturent pas. 

L'État, parfois, fait comme s’il voulait les comprendre, mais il bûche plus sur la conformité que sur la compréhension. 

Il observe à distance, comme un entomologiste regarde un papillon sous verre.


3. Des lois éclairées, mais aveugles à la chaleur des peuples.

Il y a des lois généreuses, il est vrai , sur la protection sociale, sur les libertés fondamentales. 

Mais elles ne naissent pas toujours de la terre vivante des mœurs. 

Elles viennent souvent d’en haut, comme des pluies qui ne savent pas sur quel sol elles tombent. 

Résultat ? 

Certaines lois sonnent creux dans les quartiers, dans les campagnes, dans les îles, comme une flûte traversière qu’on jouerait dans un carnaval gwo-ka.


Alors, pour répondre franchement :

Non, l'État français n'a pas toujours assez bûché sur les mœurs avant de créer ses lois.

Parfois il les ignore, parfois il les méprise, parfois il les découvre trop tard. 

Mais il arrive aussi qu’il s’y ajuste, poussé par les luttes, les cris, les chants des citoyens.


Que faire alors ? 

Hé bien, continuer à souffler sur les braises, à parler vrai, à écrire, à rire, à pleurer aussi. 

Les mœurs sont vivantes, les lois doivent leur courir après, pas l’inverse.

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