Les chevrons cubains, qui avaient quitté l'île illégalement, ont été renvoyés au pays par le port d'Orozco, Bahía Honda, dans la province d'Artemisa, selon des informations du ministère de l'Intérieur (MININT).
Avec ce dernier groupe, le nombre de Cubains renvoyés par les garde-côtes américains s'élève à 2 898 jusqu'à présent en 2023, pour un total de 47 opérations de rapatriement.
Malgré l'accord bilatéral entre le gouvernement cubain et les États-Unis pour renvoyer tous ceux qui arrivent dans le pays du nord par la mer, et l'intensification des politiques américaines contre l'immigration irrégulière, les Cubains continuent d'essayer d'atteindre les côtes américaines.
Face à l'irrésistible exode par voie maritime, le gouvernement des États-Unis a insisté la semaine dernière : « Nos frontières maritimes sont fermées aux migrations irrégulières et illégales. De même, il a de nouveau mis en garde contre les dangers de ce voyage, dans lequel la vie peut être perdue.
L'ambassade des États-Unis à La Havane a récemment averti que ceux qui tenteraient d'entrer illégalement aux États-Unis seraient disqualifiés du processus de libération conditionnelle humanitaire lancé par l'administration Biden en janvier dernier.
Ce mardi, il est également apparu que les demandes de parrainage dans le cadre du programme de libération conditionnelle humanitaire ont dépassé la capacité de traitement du Service de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS, pour son sigle en anglais).
Plus de 1,5 million de demandes ont été reçues de personnes qui aspirent à parrainer des citoyens de Cuba, d'Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Dans le cas spécifique de Cuba, les demandes de parrainage dépassent les 380 000, un chiffre supérieur au nombre de migrants de l'île arrivés aux États-Unis depuis 2021.
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