Le scandale a près de dix ans, et pourtant, les airbags défectueux de l'équipementier Takata font encore des morts et des blessés. En mai dernier, une Guadeloupéenne est morte au volant de son véhicule. Si l'hypothèse d'une mort par balle a été dans un premier temps envisagée, c'est désormais celle d'un airbag défectueux qui est privilégiée.
Deux jours après, un jeune homme meurt au volant de sa Citroën C3. L'autopsie met en cause l'airbag de la voiture, qui, en explosant, a projeté un éclat de métal au visage du conducteur. Toujours en Guadeloupe, toujours le mois dernier, un père de famille a miraculeusement survécu alors qu'une pièce métallique s'est fichée dans son cou. Les airbags de sa C3 venaient de se déclencher. En septembre 2021, c'est une Réunionnaise qui décède au volant de sa Citroën DS3. Là aussi, ses proches soupçonnent les airbags. Face à la multiplication des drames, des familles de victimes guadeloupéennes et des blessés ont décidé de porter l'affaire devant la Justice.
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