Il met en lumière des événements récents tels que les émeutes contre la vie chère en Martinique, les violences liées aux revendications indépendantistes en Nouvelle-Calédonie et les conséquences dévastatrices du cyclone à Mayotte.
Ces situations illustrent une relation complexe et tumultueuse, où les populations locales expriment leur frustration face à des conditions de vie difficiles et à un sentiment d'abandon par l'État français.
Les causes de cette colère sont multiples et profondément enracinées.
La vie chère est un problème récurrent, exacerbé par des systèmes monopolistiques et un manque de concurrence, ce qui entraîne des prix souvent bien plus élevés que dans l'Hexagone.
Par exemple, en Martinique, le coût des pièces détachées automobiles peut être multiplié par 300 à 400 % par rapport à la métropole.
Cette situation est aggravée par des politiques budgétaires perçues comme injustes, telles que la réduction de 500 millions d'euros du budget 2025 pour les outre-mer, touchant des secteurs essentiels comme le logement et l'insertion des jeunes ,la lutte contre le travail dissimulé.
Des voix s'élèvent pour dénoncer un "système-outremer" qui génère une "invivabilité" persistante.
L'écrivain Patrick Chamoiseau décrit ce système comme une combinaison d'un capitalisme mercantile et d'une matrice coloniale résiduelle, conduisant à une précarité matérielle et culturelle pour les populations locales.
Cette analyse souligne la nécessité d'une réémergence politique et d'une transformation profonde des relations entre l'Hexagone et ses territoires ultramarins.
0 Commentaires
Pour commenter, pas besoin d’être inscrit sur le site.....