Le monde s’étire, paresseux comme un chat.
Sous la couette du ciel, encore froissé de nuit.
La lumière danse, timide, sur les toits.
Et l’air a ce goût d’espoir, tout frais, tout gratuit.
Toi, tu es là, debout, entre rêve et réel.
Le cœur encore tiède des songes d’hier.
Un souffle, une pensée, un pixel essentiel.
Et le silence se fait artisan de lumière.
Pas besoin de courir, pas besoin de bruit.
Le matin t’invite à marcher dans l'invisible.
Car souvent, les plus grandes magies.
Sont tissées dans l’ombre tranquille.
Alors marche, poète, sans quête, sans détour.
Car chaque matin porte en lui son amour.
0 Commentaires
Pour commenter, pas besoin d’être inscrit sur le site.....