Chers citoyens de Guyane, Mesdames et messieurs.
Nous voilà, une nouvelle fois, réunis en congrès. Une énième fois, pleins d'espoir, optimistes sur l'issue des travaux.
Et pourtant, cet après-midi, nous nous quitterons avec autant de questions qu'en arrivant, l'espoir en moins. Je suis désolée de plomber l'ambiance, mais vous connaissez mon franc-parler. Il est grand temps de crever l'abcès. Il est temps de nous parler avec franchise. Pour moi, ces congrès s'apparentent au mythe de Sisyphe, condamné à pousser pour l'éternité un énorme rocher jusqu'en haut d'une montagne. Le mythe de Sisyphe symbolise une tâche interminable et ardue qu'il faut toujours recommencer pour un résultat incertain.
Ceux qui nous ont précédé, Justin Catayée, Georges Othily, Léopold Héder ont fait le même constat que nous : la Guyane mérite un statut spécial. Nous ne pouvons pas continuer à jouer avec l'avenir de notre pays. Cette évolution est nécessaire.
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