Des recherches récentes menées par l'Université de Yale ont mis en évidence la présence persistante de la protéine Spike chez certains individus présentant un syndrome post-vaccinal (PVS). Dans une étude prépubliée sur medRxiv, les chercheurs ont détecté des niveaux de protéine Spike circulante chez certains participants plus de 700 jours après leur dernière vaccination contre la COVID-19. Cette découverte est surprenante, car généralement, la protéine Spike est détectable seulement pendant quelques jours après la vaccination. Il est important de noter que cette étude n'a pas encore été évaluée par des pairs et que ces cas semblent rares. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents et les implications potentielles de cette persistance.

Par ailleurs, une autre étude a observé la persistance de la sous-unité S1 de la protéine Spike dans certains types de monocytes jusqu'à 245 jours après la vaccination chez des individus présentant des symptômes similaires au COVID long. Ces résultats suggèrent que, dans de rares cas, des fragments de la protéine Spike pourraient persister plus longtemps que prévu initialement.

L'étude prépubliée par l'Université de Yale est disponible ici


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