La Guadeloupe, terre de feu et d’eau, de luttes et de résilience, où le vent porte autant les parfums du sel que ceux du cannabis, plante maudite et bénie, objet de trafics et de convoitises.
Le cannabis, cette herbe qui soigne et qui condamne, qui nourrit autant qu’elle consume, est devenu un pilier d’une économie souterraine.
Le trafic s’y est tissé comme une toile d’araignée, prenant racine là où le travail légal peine à nourrir les ventres.
Ici, la délinquance n’est pas toujours un choix, parfois c’est une question de survie, une issue dans un monde qui ferme trop souvent ses portes.
Et puis, il y a la clandestinité, ce manteau d’invisibilité que certains enfilent pour échapper aux regards trop perçants, aux lois trop rigides, aux destins trop étroits.
Dans l’ombre des grands discours, il y a des existences qui se débrouillent, qui bricolent leur quotidien, qui avancent coûte que coûte.
Tout est lié, comme les racines d’un fromager géant , un système, une société, une histoire, des choix politiques, des inégalités.
Mais derrière ces mots, il y a des vies, des visages, des histoires à raconter, des espoirs à raviver.
Et toi, dis-moi, quel regard portes-tu sur ce tableau aux mille nuances ?
La survie et l’illégalité dansent ensemble, mais sont-elles nées du même ventre ?
Pas toujours.
La survie, c’est l’instinct brut, la pulsion primaire de l’être humain face à l’adversité.
Quand le ventre crie famine, quand le toit s’effondre, quand le monde refuse de tendre la main, l’Homme se débrouille.
Et parfois, cette débrouille passe par l’illégalité, non par choix, mais par nécessité.
Là où la loi n’offre pas d’issue, l’ombre en crée une.
Mais l’illégalité n’est pas toujours fille de la survie.
Elle peut être une quête de pouvoir, une révolte contre un système jugé injuste, une soif d’interdits.
Certains plongent dans l’illégalité par opportunisme, d’autres par habitude, d’autres encore par révolte.
Là où ces deux chemins se croisent, c’est dans la marge, dans cet espace où la loi et la réalité ne parlent pas toujours la même langue.
On survit parfois dans l’illégalité, et on devient parfois illégal en voulant juste survivre.
Alors, la vraie question serait peut-être , la société laisse-t-elle assez de place à la survie sans que l’illégalité devienne un refuge ?
Plongeons nous ensemble dans cette réflexion où la loi et la nécessité s’entrelacent, parfois en s’opposant, parfois en se nourrissant l’une de l’autre.
Survie et illégalité ,entre nécessité et choix !
La survie, c’est l’instinct le plus ancien, celui qui pousse à agir quand tout s’écroule.
C’est ce qui fait que l’homme cherche un abri quand la pluie tombe, qu’il tend la main quand le ventre gronde, qu’il court quand le danger approche.
Dans un monde idéal, cette lutte pour exister se ferait dans un cadre légal, avec des opportunités justes et accessibles.
Mais nous savons tous que ce n’est pas toujours le cas.
L’illégalité, elle, est un concept forgé par la société, une ligne tracée entre ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas.
Or, cette ligne ne tient pas toujours compte des réalités humaines ,du terrain .
Quand un homme vole pour manger, est-il un criminel ou un survivant ?
Quand un jeune plonge dans le trafic pour faire vivre sa famille, est-il un délinquant ou un enfant abandonné par le système ?
Le monde moderne c'est une jungle aux lois rigides.
Dans nos sociétés contemporaines, la précarité pousse certains à chercher des alternatives en dehors des sentiers battus.
L’économie parallèle, le travail clandestin, les trafics de toutes sortes,le Job, deviennent des voies empruntées non par désir de mal, mais par absence de mieux.
Quand le marché du travail est saturé ou inaccessible, que reste-t-il ?
Quand l’école échoue à donner des armes pour s’en sortir, quelles autres armes nous restent dans les mains ?
Quand le monde légal est un mur infranchissable, la tentation de prendre un raccourci devient forte.
Ainsi, l’illégalité devient parfois une réponse, un espace où les laissés-pour-compte tentent de s’inventer un avenir.
Mais c’est un terrain glissant, où la frontière entre la survie et la dérive est mince.
Le piège de l’illégalité est une une fausse liberté.
Si, à court terme, l’illégalité peut sembler une solution, elle devient souvent une prison sans murs.
Car l’ombre a un prix .
Une vie sous pression, où la peur du lendemain est omniprésente.
Une violence qui guette, car l’illégalité n’a pas de code de protection sociale.
Une fin souvent tragique, car rares sont ceux qui en sortent indemnes.
Là est le paradoxe ,ce qui semblait un moyen de survie devient souvent un piège mortel.
Un autre chemin est-il possible ?
Alors, que faire ?
Tout repose sur une seule question .
La société peut-elle offrir un chemin où la survie n’impose pas l’illégalité ?
Je pense !
Cela passe par des opportunités réelles, où l’économie ne laisse personne sur le bas-côté.
Une éducation adaptée, qui ne forme pas seulement à réciter, mais à entreprendre et à s’adapter.
Un système plus juste, où la richesse ne soit pas un privilège hérité mais une possibilité offerte à tous.
En fin de compte, la survie et l’illégalité se croisent trop souvent, non par fatalité, mais par manque d’alternatives.
Changer cela, c’est offrir un futur où l’homme n’a plus besoin de marcher dans l’ombre pour espérer un lendemain.
Et toi, mon ami (e) qui me lit, crois-tu qu’un autre chemin est possible ?
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