À ce jour, aucune preuve sérieuse ne relie la vaccination contre le Covid-19 à une hausse des cancers.
Les études de suivi menées sur des millions de personnes aux États-Unis, en Europe, en Corée n’ont mis en évidence aucun excès de risque.
Les agences de santé (OMS, EMA, FDA) scrutent ces données depuis 2021 : pas de signal inquiétant.
Biologiquement, le scénario d’un vaccin déclencheur de tumeurs ne tient pas.
Les vaccins à ARN messager ne s’intègrent pas dans l’ADN : ils transmettent temporairement une instruction à nos cellules , produire une protéine du virus avant d’être détruits.
Rien, dans ce mécanisme, ne correspond aux mutations génétiques qui provoquent un cancer.
Alors, pourquoi cette impression d’explosion de cas ?
La pandémie elle-même a bouleversé les dépistages , des milliers de diagnostics ont été retardés, puis rattrapés en masse. L’augmentation apparente n’est souvent qu’un effet de rattrapage statistique.
La peur, elle, est compréhensible , la science avance plus lentement que la rumeur.
Mais l’histoire de la médecine nous enseigne que les vérités durables se construisent sur la rigueur, pas sur les impressions.
Le vaccin contre le Covid-19 n’est pas le problème.
Il demeure, à ce jour, un outil qui a sauvé des millions de vies ,officiellement .
Et si nous cherchons des causes réelles à la montée de certains cancers, regardons plutôt vers nos modes de vie, nos expositions environnementales ,pollution de l'air par nos véhicules thermiques et la fragilité de nos systèmes de prévention.
La vigilance scientifique n’est pas la peur, mais la lumière qui empêche la peur de régner.
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