Gérard Larcher ,mais ou étiez vous depuis toutes ces décennies !

Il a fallu attendre des décennies pour que Gérard Larcher, président du Sénat, semble enfin « découvrir » ce que de nombreux Français vivent depuis longtemps , un quotidien marqué par la peur et l’insécurité. 

Entre narcotrafic en expansion, corruption persistante, violences urbaines et agressions ciblant pompiers, policiers et soignants, le sentiment d’abandon et de danger s’installe dans la société française.

Pour beaucoup, cette prise de conscience arrive trop tard.

 Les pompiers agressés sur le terrain, les policiers méprisés et les infirmiers apeurés sont le reflet d’un malaise profond, longtemps ignoré par les élites politiques. 

Les Français ordinaires, confrontés à la criminalité, aux incivilités et à la bureaucratie étouffante, ont vu leurs appels à la sécurité et à la justice rester lettre morte.

Gérard Larcher, élu depuis plusieurs décennies et occupant des postes influents est aujourd’hui pointé du doigt. 

Comment expliquer qu’après tant d’années, le constat de la peur populaire soit présenté comme une « révélation » ?

 Beaucoup dénoncent un mépris implicite pour les difficultés réelles de la population, un décalage entre les cercles du pouvoir et le vécu quotidien des citoyens.

Les syndicats de police, associations de pompiers et collectifs de soignants rappellent que ces problèmes ne sont pas nouveaux et qu’ils réclament des mesures concrètes, moyens renforcés, soutien institutionnel et respect des missions essentielles. 

L’indignation croît, alimentée par l’impression que les préoccupations des Français ne deviennent des priorités pour les responsables politiques que lorsqu’elles deviennent médiatiques.

Alors que Gérard Larcher évoque désormais la peur des Français, la question demeure, depuis combien de temps les élus peuvent-ils ignorer un malaise collectif sans être jugés responsables de leur silence ? 

Les regards se tournent vers les mesures à venir et surtout vers une action réelle, capable de restaurer la sécurité et la confiance.