Guadeloupe : SAUR Guadeloupe ,quand payer son eau devient une épreuve !



La Guadeloupe connaît depuis des années une crise de l’eau qui ronge le quotidien comme une pluie fine et persistante. 

Dans ce paysage déjà fragilisé, l’aventure vécue par Jean-Luc Massias, fondateur de KaribsHebdo.info et France Tourisme.Info, résonne comme un symptôme supplémentaire d’un système qui patine, hésite, se perd.

L’homme n’est pas du genre à dramatiser. 

Il vit simplement, avec une pension d’invalidité .



De Avril a Août 2025 ,dernière facture reçut 30 septembre 2025


Ou est passé la quantité ,le volume  !!!!!

 

Par contre les Frais ,ils ont pas oublier .

Et encore ,je pose pas la bonne question qui tue, pertinente .

Ou va l'argent ! 

 

Au départ on vous dit bien qu il faut compter 11 Euro pour une personne seul par mois (bien sur suivant une consommation normal ) .

Au final ,je sens bien le double avec les Frais .


Avoir un peu d'eau en Guadeloupe ,devient un luxe !

 

À 58 ans, il tient encore droit, lucide et calme, avec cette énergie rebelle qui refuse d’abdiquer devant l'incohérence. 

Pourtant, depuis six mois, il se heurte à un paradoxe administratif difficile à croire , il tente désespérément de payer sa consommation d’eau à la SAUR Guadeloupe, sans que l’entreprise ne lui fournisse la moindre consommation à payer.

La dernière facture, tombée fin octobre, ressemble à une coquille vide. 

Aucun relevé, zéro mètre cube d’eau consommé, rien. 

À la place : des frais. 

Des frais pour un service qui n’a pas été mesuré. 

Des frais sans eau a payer. 

Des frais sans base. 

Des frais sans explication. 

Le document, consulté par nos soins, ne laisse aucun doute.

Dans un territoire où l’eau a longtemps manqué à la sortie du robinet, ces dérives administratives prennent une teinte plus grave. 

Elles nourrissent un sentiment d’abandon, comme si la confiance déjà fragile s’effritait un peu plus. 

Beaucoup ici vivent la même valse , appels sans réponses, factures illisibles, relevés fantômes. 

La crise technique laisse désormais place à une crise de transparence.

Jean-Luc Massias ne cherche pas la lumière. 

Il cherche la vérité. 

« Je veux juste payer ce que je consomme. 

Rien de plus.  Rien de moins », résume-t-il. 

Ni discours incendiaire, ni posture politique , seulement la volonté de comprendre comment un service public ou non, essentiel ,en arrive à éroder, par petites touches, le moral des citoyens.

Au fil de notre échange, il glisse cette phrase qui résonne comme un aveu d’époque : « On a l’impression qu’on cherche à casser ce qui reste de fibre dans le cœur des gens. » 

On la reçoit comme une gifle douce mais réelle. 

Elle dit le ras-le-bol, mais aussi la fatigue de se battre pour des évidences.

Ce témoignage n’est pas un cri isolé. 

Il fait écho à des centaines de courriers d’usagers sur internet qui racontent les mêmes lenteurs, les mêmes opacités, les mêmes erreurs facturées à prix fort dans des vies déjà fragiles. 

Le sujet dépasse l’homme. 

Il touche à un territoire, à une population, à un lien essentiel : celui entre le citoyen et l’institution censée le servir.

Jean-Luc Massias a décidé d’en parler, documents à l’appui. 

Peut-être est-ce le moment où Karibs Hebdo, son média citoyen, se lève pour mettre en lumière ce que trop de foyers vivent dans le silence. 

Pas pour agiter, mais pour comprendre. 

Pas pour détruire, mais pour reconstruire.

Dans une Guadeloupe qui cherche à recoller ses fractures, l’affaire de l’eau n’est plus seulement une question technique. 

Elle est devenue un miroir. 

Et dans ce miroir, chacun espère encore voir, quelque part, une promesse de rigueur, de respect et de justice.

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