Il y a dans la mémoire française un géant solitaire, un homme qui n’appartenait ni à la gauche ni à la droite, mais à la France seule.
Charles de Gaulle n’était pas l’homme des intérêts privés ni l’agent servile de forces étrangères.
Il portait, chevillée à l’âme, une vision, celle d’une France souveraine, indépendante, fière, capable de se tenir debout face aux empires comme face aux tempêtes.
Aujourd’hui, certains se réclament de son héritage, brandissant l’étiquette de « gaullistes » comme on brandit un vieux drapeau dont on ne connaît plus ni les couleurs ni le sens.
Mais la vérité est nue, nous sommes gouvernés par des héritiers autoproclamés qui n’ont retenu du gaullisme que la rhétorique, jamais la colonne vertébrale.
De Gaulle ne courbait pas l’échine.
Il n’attendait pas les ordres d’un autre continent.
Il ne se couchait pas devant les marchés, ni devant les menaces, ni devant les chantages.
Il n’ouvrait pas le coffre de la nation pour en distribuer les clés à des intérêts privés étrangers.
Ceux qui trahissent aujourd’hui notre souveraineté ne sont pas des gaullistes, ce sont les descendants spirituels de Pétain , capitulards dans l’âme, agenouillés par confort, par calcul ou par peur.
La République, pour eux, n’est plus qu’un siège moelleux, une fonction à défendre coûte que coûte, même si la France y perd ses frontières, ses industries, sa voix et jusqu’à son âme.
Ils s’accrochent à leurs postes comme des naufragés à une planche, oubliant que leur devoir n’est pas de sauver leur carrière, mais leur pays.
De Gaulle disait :
« La France ne peut être la France sans la grandeur. »
Aujourd’hui, c’est cette grandeur qu’ils bradent et ce peuple qu’ils sacrifient, au nom d’une Europe réduite au marché et d’alliances dictées par d’autres capitales.
Un jour, l’Histoire jugera.
Elle jugera ceux qui ont préféré la servitude au courage, le renoncement à l’action, la soumission à la dignité.
Et dans ses pages, la différence entre un vrai gaulliste et un faux sera aussi claire qu’entre un résistant et un collabo.
La vérité n’a pas besoin d’être inventée, elle se montre d’elle-même à qui veut bien la voir et l’entendre.
Les faits sont là, visibles à l’œil nu, audibles dans chaque discours creux et chaque capitulation déguisée en stratégie.
Mais voir ne suffit pas, encore faut-il refuser l’habitude, ce poison lent qui rend la trahison banale et l’injustice acceptable.
Un peuple n’est jamais définitivement vaincu par ses ennemis extérieurs, il l’est par l’oubli de sa propre dignité.
Alors, la question qui demeure est simple.
allons-nous rester spectateurs ou redevenir acteurs de notre histoire ?
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