France ,Faut-il mourir pour sauver le lobbying d’entreprise ?



France, pays aux places publiques tapissées d’Histoire et aux cafés où les débats durent plus que les saisons, se retrouve encore une fois prise entre deux feux , celui du citoyen qui aspire au juste et celui des grandes entreprises qui rêvent de peser davantage qu’un simple intérêt particulier.

 La question qui surgit, brutale comme un vent d’hiver sur un visage sans écharpe est presque une provocation .

 Faut-il mourir pour sauver le lobbying d’entreprise ?

La réponse, à y regarder de près, tient davantage du miroir que de l’épée. 

Personne n’a à mourir pour défendre un dispositif qui, dans son essence, n’est ni bon ni mauvais , il n’est qu’un instrument. 

Comme la plume, qui peut signer un traité de paix ou un décret de censure. 

Le lobbying, c’est la tentative d’influencer la décision publique. 

Là où le bât blesse, c’est quand une voix porte mille fois plus que mille voix réunies.

Dans une démocratie saine, on attend des intérêts privés qu’ils viennent frapper à la porte de la République, non l’assiéger. 

On espère des élus qu’ils écoutent sans se vendre, qu’ils arbitrent sans plier, qu’ils tranchent avec l’exigence d’un jardinier qui taille pour tout le jardin  ,pas seulement les fleurs qui payent le plus.

Ce débat prend parfois des airs de tragédie antique, de mascarade ,avec ses héros qui tombent sur l’autel du principe, ses enjeux déguisés en destin. 

Pourtant, les choses sont plus simples et plus terriennes.

 La question n’est pas de mourir, mais de vivre , vivre dans un pays où la décision politique ne dépend pas seulement du poids économique. 

Vivre dans une société où les forces privées ne font pas écran entre l’État et le bien commun. 

Vivre enfin dans un monde où la parole citoyenne n’est pas réduite à un murmure face au grondement des puissances capitalisées.

La France n’a jamais été tendre avec les puissances qui veulent se prendre pour des royaumes. 

Son histoire est ponctuée de rappels sonores , la démocratie n’est pas un marché, c’est une conversation collective. 

Et rien n’y fait loi si ce n’est le consentement éclairé de ceux qui la composent.

Le lobbying d’entreprise n’a donc pas besoin de martyrs, mais de limites claires. 

Il n’a pas besoin de héros prêts à se sacrifier, mais de règles transparentes, de garde-fous solides, de citoyens éveillés qui gardent l’œil ouvert comme un vieux veilleur de phare.

Au fond, cette question en cache une autre, plus vaste , que vaut une société qui laisse les décisions communes être façonnées dans l’ombre ? 

Une société qui se respecte réclame que chacun, puissant ou modeste, passe par la même lumière. 

C’est dans cette clarté que se joue la vraie bataille ,LE VRAIS PATRIOTISME, non pas sauver le lobbying, mais sauver la démocratie de ce qu’elle pourrait devenir si l’on cesse de la regarder.

Chaque époque a ses combats souterrains. 

Le nôtre est celui de la transparence. 

Et dans cette lutte-là, nul n’a besoin de mourir au front de l'Est. 

Il suffit d’être lucide, tenace et de rappeler ,calme mais ferme ,qu’un pays ce vaut par la qualité de ses débats, pas par le prix de ses influenceurs.

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